lundi 31 décembre 2012

Mes coups de coeur 2012

Voici les livres que j'ai particulièrement aimé au cours de cette année, dans l'ordre ou je les ai lus et accompagnés de leur quatrième de couverture.



Jiselle, trentenaire et toujours célibataire. croit vivre un véritable conte de fées lorsque Mark Dorn, un superbe pilote veuf et père de trois enfants, la demande en mariage. Sa proposition paraît tellement idyllique qu'elle accepte aussitôt, quittant les tracasseries de sa vie d'hôtesse de l'air pour celle, a priori plus apaisante, de femme au foyer. C'est compter sans les absences répétées de Mark, les perpétuelles récriminations des enfants et la mystérieuse épidémie qui frappe les États-Unis. lui donnant des allures de pays en état de guerre. Tandis que les événements s'accélèrent autour d'elle, l'existence de Jiselle prend un tour dramatique. l'obligeant à puiser dans ses ressources pour affronter cette situation inédite...
 
J'ai découvert cette auteur américaine en 2011 et depuis j'ai emprunté quatre de ses livres. J'en ai abandonné un, apprécié deux autres mais celui-ci m'a littéralement happée!!! 
 




Al Kenner serait un adolescent ordinaire s'il ne mesurait pas près de 2,20 mètres et si son Ql n'était pas supérieur à celui d'Einstein. Sa vie bascule par hasard le jour de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Plus jamais il ne sera le même. Désormais, il entre en lutte contre ses mauvaises pensées. Observateur intransigeant d'une époque qui lui échappe, il mène seul un combat désespéré contre le mal qui l'habite.
Inspiré d'un personnage réel, Avenue des Géants, récit du cheminement intérieur d'un tueur hors du commun, est aussi un hymne à la route, aux grands espaces, aux mouvements hippies, dans cette société américaine des années 60 en plein bouleversement, où le pacifisme s'illusionne dans les décombres de la guerre du Vietnam.
 
Je n'avais rien lu de Marc Dugain jusqu'à cette année. Al Kenner se livre et se raconte tout au long du roman, jusqu'à la fin de l'histoire qui personnellement m'a fait l'effet d'une claque!    
 
 
 
 
À 43 ans, Jeff Winston meurt subitement d'une crise cardiaque, laissant derrière lui une vie médiocre et un mariage à la dérive. Quelle n'est pas sa stupeur lorsqu'il se réveille... dans sa chambre d'étudiant, âgé de 18 ans. Dans le passé, sa vie recommence comme avant. Sauf qu'il a gardé le souvenir de sa précédente existence...
Qui n'a jamais rêvé de pouvoir revivre son passé fort de son expérience d'aujourd'hui ?

Un thème qui m'intéressait: et si on pouvait revivre le passé?
Oui mais indéfiniment ???










Henry, le chef de clan Maxwell, vient de mourir. Sa femme, Emily, convoque enfants et petits-enfants pour un dernier été dans leur cottage au bord du lac Chautauqua. Face aux bibelots d'autrefois, les souvenirs remontent à la surface: le paradis perdu,l'enfance radieuse, le temps heureux d'un mariage, les parties de cartes, les éclats de rire, les déceptions et les non-dits
 
 
Sans doute LE coup de coeur des coups de coeurs de l'année.....malgré ses plus de 600 pages....je n'attends que la suite de l'histoire de cette famille après cette toute petite semaine de vacances passée auprès d'eux  dans la maison au bord du lac.

 
 
  
 
 
Je ne suis pas celle que je suis Des vies différentes dans des villes différentes, et une même femme. Deux histoires entrelacées. L'une, picaresque, nous fait voyager en compagnie de l'héroïne, qui traverse mille et une épreuves, de Téhéran au golfe Persique, de Dubaï aux rives du Bosphore. Et l'autre, intime, à Paris, se construit dans le cabinet d'un psy. Pour la première fois une psychanalyse nous est dépeinte, séance par séance, comme un tableau impressionniste. Le rapport au père, à la mère, aux hommes, la prison, la torture, le viol, la prostitution, la solitude, l'exil et la langue française dont il faut s'emparer pour faire le récit d'une vie, pour se réconcilier avec la vie sont les thèmes de ce livre. Après Comment peut-on être français ? et La Muette, ce roman, dense et incisif, drôlement triste et tragiquement gai, est tout simplement impressionnant.
 
Des thèmes difficiles mais un livre très bien écrit. Là-aussi j'attends la suite.
 
 
Quelques jours avant Noël, en Norvège, dans une ferme délabrée de Trondheim, la tyrannique Anna Neshov se meurt. Ses trois fils, leur père, ombre fantomatique, et Torunn, l’unique petite fille, se retrouvent alors pour la première fois pour une confrontation explosive où éclateront les drames secrets dont sont tissées leurs vies…
 
Un des derniers livres de l'année et qui du coup la termine bien !!!
Tout le bien que j'ai lu et entendu sur cette trilogie s'est confirmé et les deux tomes suivants ont d'ores et déjà rejoint ma PAL pour y être dévorés (j'espère) en 2013 !!!
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

dimanche 30 décembre 2012

La terre des mensonges. Anne B. Ragde (éditions 10/18, 351p)

 

Couverture La Terre des mensonges, tome 1
Trondheim en Norvège, quelques jours avant les fêtes de Noël. Tor, Margido et Erlend Neshov sont les trois fils d'une famille en lambeaux. Tor est resté vivre à la ferme avec ses parents et s'occupe de son élevage de porc. Margido, gérant d'une entreprise de pompes funèbres, vit non loin d'eux mais a coupé les ponts après une dispute avec sa mère il y a quelques années. Enfin le plus jeune Erlend a fui il y a vingt ans vers le Danemark après avoir révélé son homosexualité. Mais le jour ou Anna, victime d'une attaque cérébrale est conduite à l'hôpital, les trois frères se retrouvent à son chevet. Tor y convie également sa fille Torunn qui, bien qu'elle n'ai jamais connu sa grand mère, décide de faire le voyage et découvre donc ses grands-parents, ses oncles et la ferme familiale.
 
J'ai fini par me plonger dans cette saga familiale qui me faisait de l'oeil déjà depuis un bon moment à chaque fois que je la croisais sur les étals de la librairie. Bien m'en a pris !!! Après un début un petit peu lent mais nécessaire grâce auquel l'auteur nous présente les trois fils Neshov, la lecture s'est soudainement accélérée avec l'entrée en piste de Torunn et je n'ai plus lâché mon bouquin.... Je me suis attachée à tous ces personnages imparfaits et plus vrais que nature et mes origines m'ont sûrement aidée à m'immerger dans leur monde. Dans ce contexte familial difficile les trois frères ont adopté des attitudes toutes différentes et je trouve que leur façon de vivre les choses et leurs émotions sont très bien décrites. Quant à la petite fille, elle aurait pu rêver mieux comme famille toute neuve mais elle fait malgré tout avec et essaie de recoller les morceaux. Le secret de famille révélé à la fin de ce premier tome rempli parfaitement son office puisque le lecteur n'a qu'une envie: se jeter sur le second tome. On peut dire que cela a bien fonctionné chez moi puisque les tomes 2 et 3 ont déjà rejoint ma bibliothèque! Bah oui j'ai lu qu'à la fin du deuxième tome c'était pire alors je prends mes précautions!    
 
 
 

vendredi 28 décembre 2012

Rue des voleurs. Mathias Énard (éditions Actes Sud, 252p)

Tanger à l'heure du printemps Arabe. Lakhdar se fait chasser de chez lui après avoir "fauté" avec sa cousine Meryem. Après des mois d'errance et grace a son ami d'enfance Bassam il est recueilli par le Cheikh Nouredine et le groupe pour la diffusion de la pensée coranique. Il rencontre Judit, jeune espagnole étudiant l'arabe dont il tombe amoureux. La dissolution mystérieuse du groupe après l'attentat du café Argan a Marrakech va de nouveau le jeter sur les routes. Celles-ci finiront, après maintes rencontres et maintes expériences, par le mener à Barcelone retrouver Judit. Et c'est rue des voleurs qu'il finira par trouver refuge.
 
Je me suis vite attachée a ce jeune homme musulman épris de liberté et amoureux des livres qui l'accompagnent partout. J'ai partagé ses angoisses et tremblé pour lui et, comme lui, j'ai espéré jusqu'au bout qu'il parvienne à atteindre ses reves.     

 
 
D'autres avis: Jostein, Hélène, Ritournelle

mercredi 26 décembre 2012

Radeau. Antoine Choplin (éditions La fosse aux ours, 135p)


1940 en France. Un réseau de résistance organise l'évacuation des tableaux exposés au Louvre vers le sud de la France. Au volant du camion qui transporte quelques une de ces oeuvres et malgré les consignes, Louis porte secours à Sarah qui marche seule au bord de la route, fuyant elle aussi l'arrivée des allemands... et sa famille.
J'ai découvert Antoine Choplin cette année en lisant "Le héron de Guernica" grâce au prix Sésame inter-entreprise auquel participe la médiathèque de ma ville. Et j'ai classé ce livre lauréat de mon classement personnel!!! J'ai donc choisi de poursuivre la découverte de cet auteur avec "Radeau" car le thème m'attirait. J'ai de nouveau passé un très bon moment avec ce petit livre même si j'ai été un petit peu gênée par la structure du livre. Le récit est haché en trois parties espacées dans le temps et cela a un peu déstabilisé ma lecture. L'histoire est cependant très bien écrite et l'atmosphère de la résistance y est très bien décrite. J'ai notamment  beaucoup aimé la seconde partie du livre qui s'attache a nous raconter l'histoire du "Radeau de la méduse" une des pièces maîtresse évacuée du musée. Je vais bientôt enchaîner avec "La nuit tombée" le dernier roman d'Antoine Choplin dont je lis et j'entends beaucoup de bien.... 

dimanche 16 décembre 2012

La Vérité sur l'affaire Harry Quebert. Joël Dicker (éditions de Fallois/ L'age d'Homme, 667 p)

New York, printemps 2008. Après le succès de son premier roman  qui l'a amené sur le devant de la scène médiatique, Marcus Goldman traverse une panne d'inspiration qui l'empêche d'honorer le contrat qu'il a signé avec son éditeur. Il vient alors naturellement trouver réconfort auprès de son ancien professeur d'université lui même auteur d'un chef d'oeuvre littéraire dans les années 70, Harry Quebert, avec lequel il a tissé des liens d'amitié. C'est alors qu'il découvre qu'en 1975 ce dernier a entretenu une relation amoureuse avec Nola, quinze ans, alors qu'il en avait plus de trente. Cette histoire d'amour restée secrète s'est terminée tragiquement par la disparition de Nola un soir d'été; l'affaire n'a jamais été élucidée. Quelques semaines plus tard alors que Marcus est rentré a New York, Harry l'appelle effondré: il a été emprisonné après que le cadavre de Nola ait été retrouvé enterré dans son jardin, trente trois ans après les faits. 
 
 
J'ai eu envie de lire ce roman non pas parce qu'il a été primé mais parce que j'ai entendu l'auteur parler assez longuement de son travail à la télévision et à la radio et que cela m'a donné envie de le découvrir. J' avais dans un premier temps réservé le livre à la bibliothèque mais il aurait fallu attendre 2013.... j'ai fini par craquer à la librairie! Même si je ne peux pas dire à proprement parler que c'est un véritable coup de coeur je ne regrette toutefois pas mon achat car ce roman ne m'a pas déçu alors que j'en attendais beaucoup.
D'abord je trouve que c'est un bon policier et a aucun moment je n'ai suspecté le dénouement final. Je trouve l'intrigue bien ficelée et il y a notamment un retournement de situation que j'ai trouvé génial mais là je ne peux pas vous en dire plus...  Et puis surtout j'ai beaucoup aimé les passages sur le métier d'écrivain, les "leçons pour écrire un livre à succès" qui ouvrent chaque chapitre et la façon dont l'auteur décrit le monde de l'édition et l'influence des médias qui font et défont les réputations.
Si je devais émettre un reproche à ce livre ce serait sa longueur...même si ses presque 700 pages ont été faciles à lire il y a quand même eu des moments ou je trouvais qu'il y avait trop de répétitions notamment quand Harry ou Nola ressassent sans arrêt leur amour avec un grand A. Je pense que parfois l'auteur aurait pu abréger....  d'autant que les allers retour entre 2008 et 1975 et les questionnements de Marcus obligent parfois a répéter les mêmes scènes sous des angles différents.
J'ai eu la chance de passer à Paris et de pouvoir me précipiter au Grand Palais pour découvrir l'exposition sur Hopper; j'ai terminé le roman dans le train du retour: inutile que j'étais en plein dans l'ambiance et que le timing était parfait!!!  
 
D'autres avis sur
 
 

jeudi 6 décembre 2012

Sommeil.Haruki Murakami (éditions 10/18, 93p)


L'héroïne de cette nouvelle, mère au foyer japonaise à la vie réglée comme du papier à musique, perd brutalement le sommeil après un rêve très étrange. Elle occupe alors ses nuits d'insomnie en lisant Tolstoi tout en sirotant du cognac et en mangeant du chocolat....et nous raconte les bouleversements intérieurs que cette "anomalie biologique" entraîne chez elle.
J'ai peu lu Murakami en dehors de " Autoportrait de l'auteur en coureur de fond " que j'avais beaucoup aimé. J'avais commencé en anglais 1Q84 mais je l'ai mis en pause très très ....prolongée!!! C'est l'édition en papier glacé et illustrée qui m'a attirée tout d'abord à la librairie car ce petit livre est un très joli objet et le fait que cela soit court paraissait tout à fait adapté pour ré-aborder en douceur Murakami. J'ai apprécié cette lecture et j'ai bien accroché avec le personnage et mais j'avoue que la fin m'a laissée un peu perplexe! La quatrième de couverture présente cette nouvelle comme l'une des plus énigmatique de l'auteur ce qui me rassure un peu!!! Si quelqu'un à des idées sur l'interprétation du dénouement final je suis preneuse!! A noter que la nouvelle est également parue dans un recueil "L'éléphant s'évapore". Pour terminer, un conseil pour ceux et celles qui n'ont pas lu "Anna Karénine" (comme moi) et qui ne souhaite donc pas en connaître le dénouement final eh bien lisez-le AVANT "sommeil" ...  

dimanche 2 décembre 2012

Chanson pour l'absente. Stewart O'Nan (éditions de l'Olivier, 376p)

  La famille Larsen vit a Kingsville, petite ville du Midwest: Ed, Fran et leurs filles Kim et Lindsey. Kim, dix huit ans, attend son départ pour l'université, traîne avec ses amis et travaille dans une station service pour se faire de l'argent de poche. Jusqu'au jour ou, sur la route de son travail elle disparaît sans laisser de traces. Les recherches sont lancées, en vain.  Les mois passant chacun va vivre avec l'absence de Kim et les questions que sa disparition fait naître.
J'ai découvert Stewart O'Nan cet été seulement, d'abord avec "Emily" et puis très rapidement ensuite avec "Nos plus beaux souvenirs" qui a vraiment été mon gros coup de coeur de l'été. Sans aller jusque là cette fois j'ai quand même beaucoup apprécié ce roman. J'ai eu un petit plus de mal à entrer dans l'histoire mais de nouveau au fil des pages je me suis peu à peu attachée aux personnages. J'avais très envie de savoir comment ils allaient évoluer et de connaître le fin mot de la disparition de Kim. Ce nouveau roman vient donc me confirmer que je peux classer Stewart O'Nan parmi l'un de mes auteurs préférés et inscrire le reste de ses romans sur ma "liste à lire"!!!!   

dimanche 25 novembre 2012

Je ne suis pas celle que je suis. Chahdortt Djavann (éditions Flammarion, 532p)

1994, Paris, France. Une jeune femme iranienne récemment arrivée en France et parlant à peine le français entame une psychanalyse après avoir tenté de mettre fin à ses jours.
1990, Bandar Abbas, Iran. Donya, jeune étudiante, essaie de s'extraire de la tyrannie du régime en place.
Les deux histoires s'entrelacent et les chapitres alternent les séances dans le cabinet du psychanalyste et la vie de Donya en Iran.

Malgré la gravité des thèmes abordés dans ce roman, j'ai eu très envie de le lire après en avoir entendu parler au club lecture de la médiathèque. Je ne le regrette pas, je l'ai dévoré. Même si il y a effectivement des scènes difficiles  j'ai trouvé cela très bien écrit et j'ai pu le lire sans difficulté. Les chapitres très courts facilitent la lecture et m'ont tenue en haleine. J' ai appris à la fois sur la psychanalyse et bien sur sur la condition des femmes en Iran. L'histoire n'est pas terminée et il est CERTAIN que je me jetterai sur la suite....  et ça me donne envie de découvrir ses autres livres aussi. En avez-vous lu certains?

mercredi 21 novembre 2012

Thérèse Desqueyroux. François Mauriac (édition Le livre de poche, 148p)

Sortant du palais de justice de Bazas avec un non lieu, Thérèse rentre à Argelouse rejoindre le mari qu'elle a tenté d'empoisonner. C'est d'ailleurs la déposition de ce dernier qui l'a sortie d'affaire!!! Dans le train qui la ramène chez elle, elle retrace son histoire, ce qui l'a menée au crime et anticipe leurs retrouvailles. Comment va-t-elle pouvoir se justifier? Comment va-t-elle être accueillie? L'a-t-il déjà pardonnée? La dernière partie du livre nous le raconte...
J'ai lu en très peu de temps ce livre court qui m'a tenue en haleine du début à la fin. Thérèse a fait naître chez moi des sentiments mitigés. Je n'ai pas pu m'empêcher d'éprouver parfois de la compassion face à sa solitude et à son enfermement dans ce mariage arrangé. D'un autre coté c'est un monstre sans scrupules. Au delà du crime en lui même, j'ai été frappée par l'indifférence avec laquelle elle abandonne sa petite fille à sa belle famille. En tous cas j'étais très curieuse de savoir comment tout cela allait se terminer pour elle et j'ai d'ailleurs été surprise par la fin que j'imaginais plus noire !!!  Je conseille tout à fait la lecture de ce court roman mais je ne sais pas encore si je vais aller voir le film qui sort actuellement sur les écrans. Je suis souvent déçue au cinéma quand j'ai lu le livre qui a inspiré le scénario. 
 
       

samedi 17 novembre 2012

Vivement l'avenir. Marie-Sabine Roger (éditions du Rouergue, 302p)




Deux trentenaires un peu égarés.
Alex jeune femme vagabonde qui vit de petits boulots et ne reste jamais plus de six mois au même endroit pour « ne pas s’attacher ». Elle s’installe chez Marlène et Bertrand.
" J’ai trouvé l’annonce dans le gratuit du coin.

Au calme, chambre claire avec sdb, commodités, possibilité cuisine, jardin.

J’ai appelé. Je suis tombée sur Marlène. 
- C’est pourquoi ? elle a fait.
Quand je lui ai répondu que c’était pour l’annonce, elle s’est mise à me parler sucré, la tranquillité, le bon air, l’ambiance familiale.
Moi je me doutais bien que ça cachait un loup : le bon air à cet endroit de la ville, tu parles. Derrière le poulailler industriel, et du mauvais coté des vents. »
 
Mais là, question  attachement, elle va rencontrer Roswell…

De l’autre coté du canal, Cédric. Il est retourné vivre chez ses parents après avoir perdu son boulot et s’être fait largué par sa copine. Il passe ses journées au bord de l’eau à faire des ricochets.

« Le Mérou me tient compagnie.
C’est presque son vrai nom, le Mérou. Olivier Lemauroux, il s’appelle. Mais quand on voit ses
grosses lèvres roses, avec celle du bas qui boude un peu sur l’autre, et ses yeux globuleux, c’est à
se demander si les noms ça jouerait pas un peu sur le physique. »

Tout ce monde là va bien finir par se rencontrer…forcément ???

Je cherchais une lecture un peu légère pour faire passer les précédentes quand je suis tombée sur ce livre à la bibliothèque. J’avais lu « Bon rétablissement » du même auteur et j’en gardais un très bon souvenir. Ça et le quatrième de couverture et le livre était emprunté. Et j’ai bien fait…. Même si le pitch peut laisser penser le contraire ce livre est plein de drôlerie et m’a fait beaucoup de bien… ah Marlène et ses répliques cultes !!! Même les personnages les plus méchants on s’y attache alors les plus gentils je vous en parle pas…. ça ferait un très bon scénario pour le cinéma je pense. J’ai un peu retrouvé l’ambiance de « Ensemble c’est tout » d’Anna Gavalda. Bref quelques heures de détente vite passées et un bon coup de cœur !!!!

D'autres avis: Canel, SaxaoulAproposdelivres 

 

 

jeudi 15 novembre 2012

Féroces. Robert Goolrick (éditions Anne Carrière, 249p)



Dans le sud des Etats Unis, en Virginie, l’auteur raconte les relations qu’il a entretenues avec ses parents désormais décédés. Il avoue rapidement la haine qu’il ressent à leur égard mais il faudra attendre le dernier tiers du livre pour découvrir ce qui l’a motivée. Au fil des chapitres il revient sur des pans de son enfance dans les années cinquante mais aussi sur des épisodes de son adolescence  et de  sa vie adulte. Il décrit la vie de la famille, les apparences trompeuses d’une vie sociale très riche ou l’on reçoit beaucoup et ses secrets enfouis, finalement mis au jour dans ce roman.  
Mon avis sur ce livre est mitigé. Sans doute est-ce lié au thème principal que je subodorais avant de commencer le roman et qui a fini par se confirmer. J’ai aimé certaines parties et certaines descriptions ont même réussi à me faire sourire mais j’ai surtout trouvé qu’il y avait trop de longueurs. Certaines scènes ont été difficiles à lire et j’ai été parfois prête à  abandonner. J’aurais beaucoup plus apprécié si le récit avait été plus condensé je pense. Je ne regrette cependant pas la découverte de cet auteur et n’écarte pas la possibilité de découvrir d’autres de ses écrits à condition peut-être qu’ils traitent de sujets plus légers.
 

mercredi 14 novembre 2012

Une Place à Prendre. J.K. Rowling (éditions Grasset, 680p)



Alors qu’il s’apprête à diner en tête à tête avec son épouse pour fêter leur anniversaire de mariage, Barry Fairbrother s’écroule sur le parking du restaurant….. Sa mort ne va laisser personne indifférent à Pagford dont il est un membre actif du conseil paroissial. Cette place à prendre au sein du conseil va déchainer les convoitises dans son clan comme dans le clan opposé et plusieurs prétendants vont s’affronter pour lui succéder. Petit à petit nous allons apprendre à connaitre la petite société de Pagford, entrer dans les maisons et découvrir les secrets de chacun……
J’étais très curieuse de découvrir le nouveau roman de JK Rowling et j’imaginais mal être déçue par la créatrice de l’univers d’Harry Potter. Par ailleurs l’atmosphère d’une petite ville anglaise dont un notable vient de mourir brutalement avait tout pour me plaire… et cela m’a plu, beaucoup plu !!!!!
Je suis tout à fait fascinée par ces écrivains qui créent de toute pièce des personnages et les décrivent tellement bien que l’on a l’impression qu’ils existent réellement. Comme dans la vraie vie les personnages de JK Rowling m’ont inspiré des sentiments très variés et je crois qu’aucun ne m’a laissé indifférente. Je me suis attachée à certains d’entre eux, particulièrement les ados mais pas seulement,  espérant les voir s’en sortir. Le fait d’avoir suivi les conseils d’Iluze en plaçant sur un échiquier les différents personnages au fur et à mesure de leur apparition pendant les cent cinquante premières pages m’a bien aidé à m’y retrouver, merci Iluze !    
J’ai bien aimé le caractère social du roman, la façon dont sont décrites les différentes couches de la société et comment elles interagissent via les relations que nouent entre eux les  personnages. Et puis, malgré son caractère tragique, je dois dire que j’ai aimé la fin du roman pour son coté « réaliste » loin du « tout est bien qui finit bien ». Mais là je crois qu’il est temps que je me taise….         
D'autres avis: Iluze, Anne(tte), Isabel, Aniouchka